NOMADES

Qui ne voudrait pas vivre sur une plage paradisiaque avec un salaire occidental ? C’est la vie que Valentine part explorer en faisant l’expérience du nomadisme digital. En chemin, elle rencontre Bastian, l’entrepreneur adulé parvenu à élaborer une viande de synthèse remarquable qui ressemble à s’y méprendre à une belle entrecôte. Pourtant, face à la pression du marché et de ses investisseurs, sa startup pourrait bien chuter de son piédestal…

À l’encontre de leur image de routards marginaux en mal de vocation, les nomades digitaux ont créé un nouveau mode de vie sophistiqué qui mélange voyage avec travail et emporte les milléniaux par vagues aujourd’hui. Issus de la même génération, nomades et startupers dévoilent les mêmes passions et les mêmes travers. Plongez dans cet univers plein d’humour en suivant les pas de Valentine et Bastian de New York à Bali, en passant par Barcelone !

« Plusieurs aspects font de Nomades un roman riche de découvertes. La plume est fluide et joint efficacement l’utile à l’agréable.
Un bon premier roman pour Nina Landes. »

Carine Poirier, de la Voyageothèque

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EXTRAIT

« Un jour, Mateo et Valentine sautèrent sur leurs motocyclettes et partirent explorer la campagne. Il ne leur fallut pas longtemps avant de se retrouver entourés de rizières. Il y avait du vert à perte de vue. Les jeux de réfraction de la lumière saturaient les couleurs et tout n’en paraissait que plus vibrant. Les multiples étages qui épousaient la courbe des collines dessinaient dans le paysage comme des pyramides. Le ciel et les nuages miroitaient avec quiétude dans les terrasses les plus inondées. Çà et là s’élançaient des cocotiers, ne faisant qu’ajouter de nouvelles nuances à cette riche palette. On devinait les toits de chaume gris et pentus surmontant des préaux ouverts aux quatre vents et qui annonçaient une poignée d’habitations balinaises. Tel un totem de pierre, s’élevait un autel érigé à la divinité de la fertilité. Il y avait au loin quelques paysannes courbées les pieds dans l’eau, un chapeau de paille triangulaire noué sous le menton. Ils se sentaient seuls au monde pourtant. La récolte n’avait pas encore eu lieu et le riz éclatait en gerbes magnifiques parmi chacune de ces langues de prairie. Dans ce paysage onirique, les lits de vert tendre paraissaient façonner les marches de l’Éden. Ils s’assirent dans ce songe et restèrent là sans mot dire, à s’imprégner de l’époustouflant panorama. Ils n’emporteraient de ce moment que son souvenir. »

AVIS

« En fait ce livre est un distributeur de rêves… »

Nathalie Jouatel, micro-blogueuse littéraire